vendredi 29 août 2008

Toujours le Tibet

Maintenant que les JO sont terminés, je veux dire le grand cirque des sponsors, le comptage et le recomptage fébrile des médailles, l'exaltation des performances et les questions en suspens quant à d'éventuels cas de dopage, maintenant que les journalistes sont rentrés chez eux, on va pouvoir enfin reparler du Tibet.

Dernière action médiatique connue, le rassemblement organisé devant l'ambassade de Chine à Paris à l'initiative de Reporters Sans Frontières et de son indécrottable mercenaire, Bob Ménard. J'exagère, d'autres initiatives ont eu lieu, particulièrement en Chine où quelques collectifs courageux ont réussi à déployer des banderoles prônant la liberté pour le Tibet. Mais reconnaissons que les médias, notamment français, se sont beaucoup moins souciés de ce qui se passait au Tibet au moment des jeux que du record de médailles de Phelps ou du 100 m de Bolt. Je n'essaye pas d'enfoncer des portes ouvertes, c'est un fait reconnu qu'on ne peut se concentrer que sur un seul centre d'intérêt à la fois, surtout dans les médias français.

La question est : allons-nous vraiment reparler du Tibet, maintenant que les regards sont en train de se détourner de la Chine pour se poser sur les élections américaines ? Un collectif militant, Ré-Actions Citoyennes a pris le train des revendications pro-Tibet et anti-Jo en marche en se créant au mois de juillet. Sa logique de communication reprend un peu les grands principes d'Act-Up : du spectaculaire, de l'imprévu, des actions coup de poing en comptant sur le buzz médiatique. Leurs cibles : les sponsors officiels des Jeux.

Le 23 août dernier, un photographe-reporter, Cyril Cavalié, les a suivi sur les toits de Paris alors qu'ils déployaient une banderole et le drapeau du Tibet sur l'ambassade de Chine. L'autre question que je me pose : est-ce que cela peut suffire à secouer la classe politique qui semble s'être très bien accommodée de la réaction chinoise au Tibet ? N'est-il pas temps de passer à une autre forme de mobilisation ?





Pour lire le reportage de Cyril Cavalié et visionner toutes les photos.

Remonte-toi le moral

J'aime quand Benoît (prononcez Beurre-Noix) s'occupe de moi.

Hier, il s'est mis en tête de me remonter le moral face à la rentrée ambiante. Voici une play-list d'enfer pour une rentrée fonkie et la pêche as the beat goes on...


Découvrez The Whispers!

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Pour toutes celles qui fantasment sur Benoua, voici sa photo -------------------------->














Comme tu peux en juger, lectrice fidèle, il n'a pas l'air commode, mais il est très sympa.

mercredi 27 août 2008

Marina Petrella libre... pas tout à fait

Photo bellaciao.org

Libre dans son corps, depuis le 5 août 2008, libre de consentir à se soigner, mais pas encore libre dans sa tête. Après la décision de la cour d'appel de Versailles de la remettre en liberté sous contrôle judiciaire, Marina Petrella demeure sous la menace du décret d'extradition signé en juin par François Fillon.

"En optant pour ce geste humanitaire, les plus hautes autorités de l'Etat ont manifesté une volonté d'apaisement certaine qui ouvre aujourd'hui à Mme Petrella la voie de l'espoir", ont affirmé l'avocate de Marina Petrella, Me Terrel, et le Professeur Rouillon, chef de service à l'hôpital Sainte-Anne à Paris qui a témoigné de la gravité de son état de santé.

L'extradition de Marina Petrella signifierait le dénigrement des quinze années qu'elle a passées en France à reconstruire sa vie et à se mettre au service des autres en devenant assistante sociale à Argenteuil, leur réduction pure et simple à l'inutilité.

L'extradition de Marina Petrella signifierait le refus du pardon, et surtout le refus de son repentir.

L'extradition de Marina Petrella signifierait la négation des huit années de prison qu'elle a déjà effectuées en Italie et l'enfermement à perpétuité.

"(...) Marina qui a déjà passé huit ans derrière les barreaux en Italie et onze mois en France s’est vu refuser une confusion des peines. Donc, une fois en Italie, elle devra recommencer sa peine depuis le commencement jusqu’à perpétuité. De zéro à l’infini. Selon les lois en vigueur et puisqu’elle a été condamnée à la perpétuité, elle devra attendre dix ans avant d’envisager de déposer une demande de permission de 45 jours par an. Habituellement, elles sont accordées quelques années après, soit vers la quinzième année. Le régime de semi-liberté ne peut être demandé qu’après la vingtième année. Pour cette femme de 54 ans, mère de deux enfants, c’est pratiquement une condamnation à mort" , explique Paolo Persiquetti*. Cet ancien brigadiste réfugié en France et extradé vers l'Italie en 2002, bénéficie depuis le 31 mai 2008 d'un régime de semi-liberté.

Le comité de soutien à Marina Petrella continue la mobilisation pour l'abrogation du décret d'extradition. Jeudi 28 août à 18h30, un nouveau rassemblement est prévu au parvis du Beaubourg (sous le gros pot de fleurs), Centre Georges Pompidou, métro Rambuteau, comme tous les jeudi depuis le mois de juin, pour réclamer l’application de la clause humanitaire. Cette clause comporte l’annulation du décret d’extradition qui menace Marina Petrella de l'oubli à perpétuité.

Pour en savoir plus : Parole donnée et Bellaciao

Entretien paru sur Médiapart du 17 juillet 2008

lundi 25 août 2008

Le dernier métro

"je ne sais pourquoi elle allait danser..."

Vous vous souvenez de la chanson de Bruel ? pfff... Oubliez-vite. Brubru a changé les paroles car la chanson était à l'origine chantée par une femme, Lucienne Delyle, en 1942.

C'est peut-être d'ailleurs la raison pour laquelle elle sert de générique à un film de François Truffaut, Le dernier métro. La date de sa création coïncide avec l'époque relatée. J'adore ce film miroir entre théâtre et réalité, entre guerre et amours. Et surtout le petit texte d'introduction au début, et ces Parisiens qui courent pour attraper le dernier métro en sortant du spectacle.

Pas de clip très original à vous montrer, je n'ai trouvé que ça, mais c'est un pur bonheur, pour clore la série des chansons connues dans les films de ce mois d'août. De plus, cette chanson a un réel pouvoir attractif sur les gens. Je l'ai chantée lors d'un spectacle en Angleterre, et les gens venaient me voir en coulisses pour me dire que la chanson était très belle.



Par contre, c'était dommage de ne rien voir du film, alors je vous propose la bande annonce.



Bonne semaine !

samedi 23 août 2008

Une tarte aux fruits saison

Le délice du goûter, un dessert de toute saison ou un petit-déj hypercalorique, la tarte aux fruits.



Préparation : 40 mn
Cuisson : 15 mn
Pour 8 personnes

Pour la pâte :
- 250 g de farine
- 125 g de beurre
- 2 oeufs
- 1 pincée de sel

Pour le caramel :
- 150 g de lait condensé (si possible non sucré)
- 25 g de sucre roux (si le lait condensé n'est pas sucré)
- 1 cuillère à calé de jus de citron

Pour la ganirture :
- des fruits de saison (ici des abricots, des quetsches, des reines claudes, des prunes jaunes)
- entre 3 et 5 cuillères à café de confiture (de n'importe quoi)
- 1 à 2 cuillères à café d'eau de vie

Travailler le beurre pommade (à température ambiante) avec les oeufs battus et le sel. Ajouter la farine petit à petit et pétrir sans trop travailler la pâte. La laisser reposer entre 1/4 d'heure et une demi-heure à température ambiante.

Etaler la pâte et foncer un moule à tarte de 20 cm puis enfourner dans un four préchauffé à 180°C. Recouvrir le fond de tarte d'une feuille d'alu et de poids en métal pour l'empêcher de gonfler.

Pendant ce temps, il faut passer à la partie la plus compliquée de la recette à mon avis, la préparation du caramel. Verser le lait condensé, le beurre, le sucre le cas échéant et le citron dans une casserole et chauffer à feu très doux sans cesser de remuer. Il doit finir par brunir... mais bonne chance.

Verser le caramel sur le fond de tarte. Laisser refroidir. Démouler. Garnir harmonieusement des fruits de saison coupés et dénoyautés quand il y a lieu. Napper les fruits de confiture diluée avec l'eau de vie et déguster. Si, c'est bon...

vendredi 22 août 2008

Le Mythe du Vampire from Minui

Publié le 8 février 2008 sur le blog de Minui.

Être fascinant surnaturel qui craint la lumière du jour mais qui immortel dans les ténèbres.



D'une sensualité morbide, il hypnotise ses victimes pour mieux les dévorer. D'un corps aussi froid que la mort, il ne fait que semblant de vivre pour chercher encore et encore de quoi faire battre son coeur éteint. Âme maudite il erre à travers le temps pour trouver ses pairs pour se partager le sang des innocents.

Outre l'être surnaturel, il symbolise en l'homme sa perte de l'humanité devenant un être pour qui le sang est à la fois obsession et malédiction. Mais si le monstre fricote avec la mort, il la craint pour échapper au jugement divin. La lumière diurne est son fléau, capable de le réduire à néant comme le feu consumant le plus fin des parchemins.

La métaphore de l'homme est beaucoup plus subtile qu'elle n'y paraît. Pour devenir homme, l'homme a forcément été le vampire qu'il est dans ses romans. Dévorer ses proches pour survivre. Si les récits sont relativement récents, le Mythe lui remonte à la préhistoire. L'homme de Néandertal a certainement rencontré ses vampires et ceux là étaient nos ancêtres.

En tant que descendants de monstres, nous sommes devenus fins connaisseurs en barbarie. L'humanisme est l'amour monstrueux de nos semblables. Il devient politique lorsque des vampires naissent encore pour nous succéder.


Avec l'aimable autorisation de Minui et tous mes remerciements.

mercredi 20 août 2008

Qui est Yoyo ? Le mystère s'épaissit

Edit : A partir de ce soir, Yoyo ne sera plus stagiaire. Il a été embauché, preuve que l'eau de ses pâtes n'est pas aussi nauséabonde qu'il le prétend. Pour fêter ça, il a décidé de noyer sa tête dans une bassine de vodka ce soir. En tout cas, félicitations pour cette promotion, tu passes de stagiaire petit merdeux à cadre-chieur... Bon début !!!


Yohan ! Un prénom d'ange, une gueule d'amour. Un coup de ses longs doigts graciles dans une exubérante chevelure et le voilà prêt pour le boulot. Et pourtant...

Si vous suivez Mes petites fables depuis un certain temps, vous le reconnaîtrez, il s'agit de ce stagiaire au cortex multifonctionnel, au corps prêt à toutes les expériences, qui s'est prêté au jeu de la tortilla périmée depuis plus d'un an, il y a quelques temps. Il n'y a donc pas de raison que vous n'en sachiez pas plus sur lui. C'est pourquoi il a accepté de se prêter au petit jeu du portrait. D'autant plus que j'aurais de quoi faire un véritable feuilleton sur ses aventures.

Fort d’un parcours scolaire quasi-irréprochable, il parfait actuellement son apprentissage parmi des aînés chevronnés qui, le sourire narquois au coin des lèvres, prennent un malin plaisir à lui refiler les besognes les plus compliquées, les plus fastidieuses, les plus ingrates. Mais Yoyo a plus d'un tour dans son sac et plus d'un talent caché. Apprenti développeur émérite, il code si vite et si bien qu'au final, c’est le lead qui lui apporte son café afin qu'il ne se déconcentre pas.

Côté expérience, il n'est pas moins dépourvu. Après avoir codé son premier player en C à 16 ans, il a écrit un compilateur et développé un site de speed dating permettant les rencontres en ligne par webcam, micro et chat intégré. Une initiative qui lui ressemble bien.

Malgré tout son talent, il aime à se définir comme un faux geek. Un vrai modeste ?

Yoyo aime les frites, les chats, la langue anglaise et les romans de Chuck Palahniuk dans le texte. Il raconte des blagues à ses collègues et a toujours de nouvelles techniques de drague sous la main à leur refiler pendant le déjeuner. Je me dois de préciser pour être presque complète sur ce volet, qu'il a récemment transformé son studio en Youth hostel pour American girls only et que sa petite entreprise ne connaît pas la crise, témoins les différents suçons qui se baladent sur les différentes parties de son corps de façon périodique.

A vrai dire, la seule hantise de Yoyo est de sentir des coudes. Il craint d'ailleurs de ne pas être recruté à cause de ça. "C'est pas de ma faute, c'est l'eau des nouilles qui coule le long de mes coudes". Effectivement, ça craint un chouilla pour trouver un taf.

Bref lecteur féru de Mes petites fables, tu l'auras compris, Yoyo, that's groovy baby !!!!

lundi 18 août 2008

The Full Monty

Dans les années 90, le cinéma britannique réaliste a connu son heure de gloire. Tout d'un coup, la planète du 7ème art découvrait que les ouvriers anglais, écossais, gallois avaient des vies tout à fait trépidantes et ces personnages, le plus souvent avec des accents à couper au couteau, ont été déclinés dans tous les genres : polars, films d'action, films dramatiques, comédies.

Ce n'est pas sans délectation que je me laisse à nouveau bercer par l'autodérision, la candeur, la naïveté, l'humour un brin potache de The Full Monty, qui nous a offert en prime une superbe exploitation d'une excellente chanson de Diana Ross, qui fut en son temps excellente aussi, "Hot stuff".

Une petite rasade pour faire le plein de trucs chauds avant la rentrée ?


dimanche 17 août 2008

Rochers de palmier à la Camille

Aujourd'hui, une recette gourmande. Les petits rochers à la noix de coco de notre enfance. Tendres, moelleux, délicieusement tièdes, c'est meilleur, laissez-vous aller à la douceur du sucré à l'extrême.

Préparation : 20 mn
Cuisson : 15 mn
Pour une grosse quinzaine de chaque.

- 250 g de noix de coco râpée
- 180 g de sucre
- 2 oeufs
- 1/2 gousse de vanille

Fendre la 1/2 gousse de vanille en deux à l'aide d'un couteau et récupérer les graines noires. Les mélanger avec les oeufs battus et le sucre dans un saladier. Ajouter la noix de coco.



Lorsque la pâte devient consistante, mélanger avec les doigts et former de grosses boulettes. Attention ça colle ! Beuh... Vous avez le droit de vous lécher les doigts à la fin... mais pas avant hein ! Et puis de vous laver les mains à la fin. M'enfin...

Recouvrir une plaque de cuisson avec du papier sulfurisé. Déposer les rochers dessus. Enfourner dans un four préchauffé à 160° pendant un quart d'heure. Ils doivent être dorés sur le dessus et moelleux à l'intérieur. Limite si le sucre ne vous coule pas dans la gorge.



A déguster avec un bon thé à la menthe.

mercredi 13 août 2008

Être geek...

Être un geek ça offre plein d'avantages et quelques inconvénients. Avoir un geek sous la main, parfois c'est pratique. D'autres fois, il vaut mieux le voir en photo plutôt que devoir le nourrir.

On pourrait résumer cela par la douceur de la fonction...
... ou l'enfer du devoir.

La réserve de Julien



Déjà bien entamée.

PS : Merci à Julien et à Marc qui a pris la photo.

lundi 11 août 2008

Stand by me

Un film qui porte le titre de la chanson : Stand by me, merveilleuse chanson de Ben E. King et merveilleux film de Rob Reiner sur la fin de l'enfance. Deux classiques incontournables.

Avec la trombinette de feu River Phoenix et celle du futur Jack Bauer, Kieffer Sutherland.

mercredi 6 août 2008

Présumé innocent from Minui

Merci à Minui pour cette intéressante review.

Lorsque vous lisez un livre, celui-ci vous fascine, et parfois vous plonge dans un monde que vous semblez si bien connaître et dans lequel vous vous abandonnez. Et lorsqu’il s’agit de littérature policière vous suivez la résolution d’une enquête où le dénouement vous apportera la clef de l’énigme !

Mais ne vous êtes-vous jamais posé la question : "Il y a quelque chose qui cloche" ? Et si l’auteur s’était trompé ou pire… Si le narrateur s’était trompé ? Certains d’entre vous me diront : "Grotesque ! Ça n’est que de la fiction !" Oui c’est de la fiction, mais ça ne répond pas à la question : "Et si l’enquête avait été bâclée ? Si le meurtrier s’était échappé grâce à une accusation calomnieuse d’un personnage dont la renommée ne peut être mise en doute, ni par les lecteurs, ni par les personnages du livre ?" Voilà le postulat sur lequel part Pierre Bayard, Professeur en littérature à Paris VIII et psychanalyste, pour découvrir la vérité dans ces injustices parfois flagrantes.

Parmi ses œuvres, L’affaire du Chien de Baskerville. Nous replongeons dans cette œuvre pour découvrir que le légendaire Sherlock Holmes n’est pas le détective que l’on croit. Le livre commence par rassembler les indices et vérifier chaque preuve et confronter aussi chaque petite phrase de-ci, de-là de notre complice le cher Docteur Watson. Confronter les dires de chacun y compris ceux des nos héros avec les faits énoncés par le narrateur. Confronter les indices avec leurs interprétations… Dans une enquête où le surnaturel joue sur les nerfs de chaque personnage dans la campagne d’une Angleterre victorienne, les explications les plus simples ne sont pas forcément les plus entendues. Aussi Pierre Bayard nous remet dans un contexte où il explique que la peur a supplanté le doute. Dans ces conditions, la peur tue et elle tue des innocents.




© Collection AlloCiné / www.collectionchristophel.fr
Galerie complète sur AlloCiné


Mais comment une œuvre comme Le chien de Baskerville peut-elle basculer dans l’hystérie collective où chacun voit des meurtriers là où il n’y en a pas ? Où les monstres ne sont pas ceux que l’ont croit ? L’œuvre n’est pas un simple roman pour Conan Doyle. Pierre Bayard resitue le contexte dans lequel Conan Doyle l'a écrit et nous offre là une analyse des fictions qui voyagent dans la réalité où vivent leurs auteurs et dans laquelle leurs créations échappent à ceux qui leur ont donné naissance. Pour Conan Doyle, Sherlock Holmes est devenu le monstre de Frankenstein, une création qui refuse de disparaitre, qui veut vivre ! Voilà un thème des plus surnaturels pour une œuvre qui n’en manque pas.




© Collection AlloCiné / www.collectionchristophel.fr
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Mais enfin, il reste encore une dernière question ! Qui est le coupable ? Si les apparences sont trompeuses, si Watson reste le seul témoin narrateur de notre aventure, il offre cependant assez de détails pour chercher à enquêter sur le véritable assassin de notre roman. L’affaire étant classée nous ne pourrons que maudire les circonstances qui ont permis la fuite de ce dangereux personnage. Pierre Bayard démontre que parfois un crime parfait ne repose que sur de solides superstitions.

L’Affaire du Chien de Baskerville des éditions Minuit par Pierre Bayard.

lundi 4 août 2008

California Dreaming

Après ce mois de juillet revival, voici un mois d'août cinématographique. Le Gloomy monday s'attellera pendant quatre semaines à faire le tour des meilleures chansons dans les films, c'est-à-dire des films qui utilisent le mieux des chansons déjà connues. Pas facile. Y a des pièges.

Avec ce premier choix, je ne risquais pas de me tromper. Voici Chungking Express (1994), le film culte de Wong Kar-waï qui vous fera aimer ou ré-aimer les Mamas et les Papas... mais à la folie, c'est pas de la blague. Pour ma part, je suis carrément raide dingue de ce film, de ses acteurs, la délicieuse Faye Wong et le très charismatique Tony Leung Chiu-wai, de cette histoire romantique et alambiquée. Le film utilise une autre chanson connue, le Dream des Cranneberries (en version chinoise chantée par Faye Wong), mais le choix de California Dreaming n'allait pas forcément de soi, est plutôt culotté et particulièrement bien vu.

Si vous ne l'avez pas encore vu, ce petit clip vous donnera envie...